Un empire médiatique au service de l’extrême droite

– Vincent Bolloré, milliardaire et néofasciste français, a mis sa fortune et ses entreprises (réunis notamment dans le groupe Bolloré) au service du projet politique d’un gouvernement du RN, via son empire médiatique qui s’étend notamment au Groupe Canal+ (C8, Canal+, CNews, CStar), au groupe éditorial Editis, aux radios Europe 1 et RFM, ou encore à Télé-Loisirs, Geo, Gala, Voici, Femme actuelle, Capital, Paris Match et Le Journal du dimanche.

– Edouard Stérin, milliardaire, catholique traditionnaliste et néofasciste français, met également sa fortune au service de l’offensive idéologique de l’extrême droite, en créant notamment le média d’extrême-droite Factuel, en finançant l’Institut Libre de journalisme qui forme des journalistes de droite et d’extrême-droite, ou encore le site Maman Vogue qui milite contre l’IVG.

– Dans l’appel « Pour un front commun des médias contre l’extrême droite », 90 médias alternatifs dont Acrimed écrivaient en juin 2024 : « Dans sa stratégie de conquête du pouvoir, elle ­[l’extrême droite] a fait des médias un terrain privilégié, avec la prise de contrôle de titres, de chaînes de télévision, de radios par des milliardaires au service de son projet. Par ce maillage, elle impose dans le débat public ses fausses nouvelles et ses obsessions contraires aux droits fondamentaux. Le Rassemblement national annonce déjà la couleur pour l’audiovisuel public, voué, s’il l’emportait, à la privatisation. »

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